ENQUÊTE PARU DANS LE NUMÉRO 365…






ENQUÊTE PARU DANS LE NUMÉRO 365…
Cette article est paru dans le numéro 375 de LDLN
« Je ne sais pas ce qui m’est arrivé… »
Par une nuit du début de l’été 1976, Claude Damman conduisait un petit camion (Mercedes 206D, à moteur diesel de 9 ch), dans le nord de la France. Il rentrait chez lui.
A la limite sud de Steenvoorde, il s’apprêtait à quitter la D 948 pour prendre, sur sa gauche, la D 947, en direction du sud. C’est alors qu’il distingua dans le ciel, en direction de l’ouest-sud-ouest, une lueur qui lui parut tout-à-fait anormale. Après le carrefour, il continua à observer cette lueur, sur sa droite. Cela se rapprochait légèrement, en descendant. Il chercha à comprendre, et pensa à la lueur des hauts-fourneaux. Mais ce n’était pas ça. Il voyait bien que ce n’était pas ça.
Il s’arrêta prés d’un moulin à vent, qui se trouve sur le côté droit de la route, et il regarda. « Au début, dit-il, quand ça se rapprochait, c’était une lumière aux bords flous, mais quand ça s’est arrêté, les bords étaient nets; ça éclairé le sol en-dessous, et le moulin… ça éclairait jusqu’au camion.
La chose, de couleur uniformément orange-rouge, se trouvait alors à 120 ou 150 mètres de lui, et son fond, plat, n’était peut-être qu’à dix mètres du sol. Claude Damman était descendu de son camion, et s’était approché, mais pas trop. La chose était immobile, derrière le moulin. Cela dura un certain temps…
Au bout d’un moment, il revint au camion, décidé à partir. Lorsqu’il tourna la clé de contact, le moteur refusa de démarrer. C’était la première fois que cela se produisait! D’habitude, ce camion partait au premier tour de clé…
Le camion ne voulant rien savoir, Claude Damman en descendit, pour retourner voir la chose. Mais c’est alors qu’elle s’éloigna, dans la direction d’où elle était venue, assez lentement, en montant légèrement. Il revint donc au camion, et actionna à nouveau le démarreur. Le moteur partit du premier coup.
Tout cela avait étonné Claude Damman, bien sûr, mais ce qui l’étonna plus encore, ce fut de lire l’heure à une pendule, en rentrant chez lui: Il était plus de 2h du matin. C’était incompréhensible. Il aurait dû être beaucoup moins tard que ça, compte tenu de l’heure à laquelle il était passé à Steenvoorde, du temps qu’il se souvenait d’avoir observé le phénomène, et du nombre de kilomètres qu’il lui restait à parcourir.
« Là, j’ai pas compris », nous dit-il. « Je sais pas… J’ai eu comme un trou… Ce qui m’a frappé, c’est l’heure qu’il était quand je suis rentré, et puis ce camion qui n’a pas démarré…Quand je suis reparti, j’ai été un moment encore tout drôle, avec mon camion… »
Il confia son aventure à sa femme, mais insista pour qu’elle n’en parle à personne. Et pendant treize ans, personne ne sut rien de cette histoire. Un hasard, un hasard qui s’appelle Paulette Daudel, nous a permis de recueillir ses souvenirs, en 1989. Lui qui n’avait rien dit pendant treize ans, nous raconta toute l’histoire, dans une ambiance parfaitement détendue. Il avait compris (merci, Paulette!) que nous ne nous moquerions pas de lui, et j’eus même l’impression qu’il était soulagé de pouvoir raconter son aventure.
Ce genre d’aventure, depuis quelques années, porte un nom: cela s’appelle un missing time, autrement dit un trou de mémoire, mais un trou de mémoire lié à une rencontre rapprochée. De ce phénomène, nous ne connaissons que les apparences. Sa vraie nature nous échappe totalement.
Vous pouvez retrouver cette article dans la revue LDLN Numéro 303:
Ce qui s’est produit ce soir-là, en France, entre 18 et 20 h, constitue un événement ufologique majeur, qui pourrait avoir des conséquences non négligeables. Les témoins se comptent milliers. Certes, bon nombre d’entre eux ont probablement observé la rentrée atmosphérique du 3e étage d’une fusée »Proton »; toutefois, il est évident qu’une grande partie des observations se rapporte à tout autre chose qu’à l’engin soviétique. La répartition géographique des lieux, les directions d’observation, mais surtout les indications de tailles apparentes (gigantesques dans bien des cas) et les descriptions d’énormes masses sombres, tout cela prouve abondamment que la fusée soviétique, contrairement à ce qu’ont claironné les média, ne suffit pas à expliquer « l’ovni du 5 novembre ». Il faut d’ailleurs ignorer bizarrement la réalité de cette soirée, pour parler au singulier de « l’ovni », comme si le même objet avait été vu, simultanément et sous des angles énormes, en Bretagne, dans le Loir-et-Cher et dans le Jura!
La grande question que posent les événements de cette soirée, c’est cette étrange simultanéité entre un phénomène de rentrée atmosphérique et des manifestations d »authentiques ovnis ». Or, il y a plus de vingt ans que les ufologues ont noté ce genre de coïncidence. La première fois, c’était sans doute à la suite de la mémorable nuit du 17 au 18 juillet 1967 ( voir LDLN 295, pp. 35 à 37), et il semble bien que les événements du 21 décembre 1988 (LDLN 295, pp. 17 à 23 et 298, pp. 1 et 18 à 22) s’apparentent à ce type de phénomène.
Au moment où certains se plaisent à dénigrer l’ufologie, il n’est peut-être pas inutile de souligner que, pour étudier les OVNI, on n’a encore rien trouvé de plus performant…que les ufologues!
Venons-en maintenant à quelques témoignages du 5 novembre. Neuf jours après l’événement, la documentation est déjà très abondante, et il nous faudra revenir plus longuement sur ce sujet dans le numéro 304. Remercions toutes les personnes qui ont déjà contribué à cette étude. Mme Gueudelot a déjà fait un gros travail d’enquête dans les Landes. Pierre Naigeon en a fait autant dans le Loiret, ainsi que M. Matzner dans la région de Belfort, Hervé Benvegnen en Suisse, M. Bellanger en Touraine, et tant d’autres encore qu’il n’est réellement pas possible de les citer tous. Au total, c’est une sacrée équipe qui est au travail. Merci encore à tous pour leur dévouement. Ce que vous faites, pendant que d’autres parlent est irremplaçable.
Neuilly-sur-Marne (93) Vert-le Grand (91) Nibelle (45)
Maisons-Alfort (94) Huisseau-sur-Cosson (41)
Brétigny-sur-Orge (91) Vert-Saint-Denis (77)
Joël Mesnard