Les livres sur l’histoire de l’ufologie française de Manuel Wiroth

La recherche sur les soucoupes volantes commence à la fin des années 1940 en France. Elle est, dans un premier temps, menée par ceux que l’on nomme les « soucoupistes » et qui se regroupent rapidement par affinité. Les premiers groupements privés d’envergure apparaissent dans les années 1950 et se généralisent à la fin des années 1960. La décennie 1970 correspond à l’âge d’or de l’ufologie en France : les organisations se comptent par centaines et les chercheurs par milliers. A partir de cette époque, ce réseau de recherche sur les ovnis tente de se connecter à une ufologie scientifique publique en plein essor. La plupart des informations contenues dans cet ouvrage sont inédites : on y trouve des perspectives socio-historiques, décrivant les hommes, les associations et leurs actions. Elles s’appuient en grande partie sur des archives privées jamais dépouillées : courriers, documents administratifs divers, fiches d’adhérents, actes de comptabilité, etc.

La recherche sur les soucoupes volantes commence à la fin des années 1940 en France. En parallèle à cette activité exercée essentiellement à titre individuel, l’armée mène ses propres enquêtes. Son intérêt pour la question ne se dément pas, même si les informations concernant son implication et son action se révèlent peu accessibles. Parallèlement, les réseaux de recherche privés se sont articulés au fil du temps autour des groupements dont certains ont tenté de se connecter à une ufologie scientifique en plein essor. Cette dernière, placée sous l’égide du CNES, est connue sous le nom de GEPAN. Ce service, plusieurs fois rebaptisé, existe toujours aujourd’hui. Il s’appuie sur l’armée – principalement la gendarmerie – et certaines administrations qui le pourvoient en informations sur les OVNI. L’ufologie française se caractérise donc par la coexistence d’un réseau de recherche privé et d’un réseau public qui, hormis en de rares occasions, collaborèrent très peu. Cet ouvrage s’intéresse essentiellement à l’action de l’État. Comme dans le précédent ouvrage de l’auteur, on y trouve beaucoup d’informations inédites, notamment celles concernant le rôle discret que l’armée mène en la matière depuis plus de 70 ans, ainsi que l’action des politiques et des services secrets. Un tel travail n’avait jamais été fait en France dans le cadre d’une étude universitaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *