Depuis que l’affaire de Roswell a été rouverte peu à peu, à partir des années 80, des témoignages et des documents contradictoires se sont accumulés, qui ont multiplié les accidents supposés d’ovnis dans la région de Roswell. Que penser de cette étonnante inflation ? Je pense pour ma part, après avoir étudié ce dossier depuis des années, qu’il y a un dossier crédible et un seul, étayé par de très nombreux témoignages, et c’est celui qui provoqua le célèbre communiqué de presse le 8 juillet 1947, démenti le soir même. Les enquêtes ont été longues et difficiles, et même ce dossier a été handicapé par certains faux témoignages, comme ceux de Frank Kaufmann et Jim Ragsdale en 1994, que les enquêteurs de l’époque ont réussi cependant à neutraliser. J’ai raconté cela dans plusieurs livres mais, il y a encore des récits divergents qui circulent et qui sont relancés dans les médias. C’est un bon moment pour faire une brève récapitulation de ces histoires, dont la liste à elle seule devrait inciter à la prudence.
Le « vrai crash », sur trois sites : Foster ranch, Impact site, et Dee Proctor site
C’est l’histoire principale du crash de Roswell, au début de juillet 1947, qui comporte trois sites: le « Foster ranch » avec son vaste champ de débris, prés de la bourgade de Corona à une centaine de Km au nord-ouest de Roswell; un site très proche (« Dee Proctor site ») à quelques km à l’est, où on a trouvé des cadavres; le site de l’impact (« impact site ») à environ 50 km au nord de Roswell, où l’on a trouvé un petit ovni (une nacelle de sauvetage?) avec trois cadavres et peut-être un survivant selon plusieurs témoins. Les principaux enquêteurs sont Kevin Randle , Donald Schmitt et Tom Carey. Le premier livre important était celui de Randle et Schmitt paru en 1991, Ufo Crash at Roswell ( non traduit).
Le crash de San Agustin selon Stanton Friedman
C’est le récit « concurrent du précédent, défendu principalement par Stanton Friedman avec Don Berliner dans leur livre Crash at Coronaparu en 1992 (non traduit). Les difficultés commencent car le livre soutient l’hypothèse de deux crashes, de deux soucoupes entrées en collision. L’une est tombée près de Corona, (d’où le titre du livre) et l’autre aurait réussi à survoler la vallée du Rio Grande et se serait écrasée plus à l’ouest dans la plaine de San Agustin. Il y a peu de témoins de ce second crash supposé. Le témoin principal est un ancien policier, Gerald Anderson, qui a été mis en doute après une violente polémique… Cette piste a rebondi lorsque le caméraman anonyme du film de l’autopsie, apparu en 1995, a raconté que le vrai site du crash était près de la ville de Socorro dans la vallée du Rio Grande ! C’est dit notamment dans le livre Beyond Roswellde Michael Hesemann et Philip Mantle (1996, non traduit, pages 216 et suivantes). Je suis pour ma part très sceptique sur ce second crash.
Les débuts de « Majestic 12 « : les deux Briefings pour le Président-élu
C’est d’abord le « Briefing pour le Président-élu Eisenhower » reçu par la poste en 1984, par Bill Moore et Jaime Shandera, et révélé en 1987. Il ne cite pas le crash de Roswell, mais d’autres, apparus au cours des années suivantes. Puis il y a un second Briefing, montré à Linda Howe en 1983, par l’agent Richard Doty de l’AFOSI (Air Force Office of SpecialInvestigations) à Kirtland, selon lequel il y aurait eu deux crashes dans la région de Roswell. L’un d’eux, au moins, aurait été provoqué par un radar au sol près de Coronaqui aurait perturbé son système de navigation. Linda Howe a demandé à Doty pourquoi il lui montrait cela et non pas à la grande presse. « Parce que vous êtes plus facile à manipuler », lui aurait-t-il répondu ! (C’est dans son livreAn Alien Harvestparu en 1989). Il n’y a, à ma connaissance, aucun témoin de la région qui aurait vu ce radar près de Corona.
Les crashes se multiplient dans les documents « Majestic 12 »
L’histoire se corse avec l’apparition dans les années 90 d’un premier gros paquet de documents, dits « Majestic 12 ». Ils ont été révélés par l’ufologue Tim Cooper, qui a dit les avoir reçus d’un agent retraité surnommé « Cantwheel », dont l’identité reste inconnue.
Le Dr Robert Wood et son fils Ryan les ont publiés dans une brochure de 190 pages en 1998, The Majestic Documents. Ryan m’en a donné une copie, pour le Cometa, lors de la conférence de Laughlin de 2000 au Nevada, où j’étais invité pour présenter le rapport du Cometa. J’ai détaillé cela dans mes livres, notamment OVNIS. Vers la fin du secretparu en 2010. En voici le passage le plus significatif pour montrer la multiplication étonnante des histoires de crashes liées à l’affaire de Roswell.
Extraits de mon live OVNIS Vers la fin du secret ? (JMG 2010)
« Les documents suivants tournent autour de la découverte d’un ou plusieurs véhicules accidentés en juillet 1947. Il y est question, bien sûr, du crash de Roswell, mais les choses se compliquent un peu. Ce sont :
– une instruction (Field Order) donnée début juillet à une unité spécialisée, la “Interplanetary Phenomenon Unit(IPU)” de se rendre immédiatement sur les lieux ;
-le “résumé” de l’IPU, document de sept pages datées du 22 juillet. Celui-ci décrit sommairement la découverte de deux objets volants entre le 4 et le 6 juillet, l’un près de Corona, site “LZ-1” (LZ, pour Landing Zone) – on reconnaît là le ranch de Brazel – et l’autre à environ 30 km au sud-ouest de Socorro, près d’Oscura Peak, proche du site de l’explosion de la première bombe atomique (en fait, au sud-est de Socorro). Sur ce deuxième site, on a trouvé cinq cadavres, d’environ 1,50 m de haut, la peau grise rose, pas de cheveux, le corps mince, vêtus d’une combinaison ajustée, à l’épreuve du feu. Ils sont sexués mais de manière peu visible. D’autres corps ont été trouvés près du site LZ-1, ainsi que des parties de corps d’animaux à l’intérieur de l’appareil à LZ-2. Peu après la découverte à LZ-2, quatre techniciens sont tombés gravement malades et trois sont morts d’hémorragie !
-une instruction donnée le 8 juillet au général Twining de se rendre à White Sands pour faire une évaluation des ovnis qui y sont conservés ;
– un rapport de Twining du 16 juillet, de trois pages, intitulé “Air Accident Report”, qui décrit la soucoupe trouvée près de Victorio Peak (site absent de la carte routière du Nouveau-Mexique : faut-il comprendre Oscura Peak ?), en forme de “beignet” d’environ 10 m de diamètre (35 pieds). A l’intérieur, un compartiment suggère la présence possible d’un “moteur atomique”. Les scientifiques allemands de Fort Bliss et White Sands (c’est là qu’était notamment von Braun) n’ont pu identifier cet appareil comme un engin secret humain. Selon Oppenheimer et von Karman, c’est le corps même de l’appareil qui pourrait faire partie du système de propulsion (une idée qui figurait déjà dans le livre du colonel Corso : l’appareil pourrait se charger électriquement…) ;
– un mémorandum du CIG (“ Central Intelligence Group”, précédant la CIA qui va être mise en place le 18 septembre, le même jour que l’US Air Force). Daté du 19 septembre, et signé Hillenkoetter (Directeur du CIG puis de la CIA dans la foulée), ce texte d’une seule page dévoile l’existence d’un troisième site, à 50 km (30 miles) à l’est du terrain d’aviation d’Alamogordo (plus tard Holloman), découvert le 5 juillet !
-vient ensuite un “Mission Assessment”, de 19 pages, daté du 19 septembre, qui inaugure le sigle “ULAT” pour désigner les ovnis (“ Unidentified Lenticular ShapedAerodyne”). Là, il y a un petit problème : les deux zones de crash sont inversées. LZ-1 est placée près de Socorro ;
-enfin, une pièce importante, non datée mais écrite d’après le contexte en 1952, le “Premier rapport annuel” du Groupe Majestic-12. De nouvelles précisions sont apportées, sans toutefois clarifier complètement ce scénario d’accidents en série. On y évoque l’éjection à haute altitude d’un “cylindre de sauvetage” (escape cylinder) à la suite d’une collision entre deux soucoupes d’origine interplanétaire. Des cinq corps retrouvés, deux étaient dans le cylindre. Mais la suite n’est pas claire, envisageant l’hypothèse assez incroyable d’une collision avec un appareil expérimental (on a observé la fusion de trois spots radar).
Le risque de désinformation
Que penser de tout cela ? C’est vraiment beaucoup, et il y a de bonnes raisons, que j’expose dans mon livre, de penser que ces documents mélangent, dans la meilleure hypothèse, de vraies informations avec de la désinformation. Je regrette que certains auteurs ne semblent pas s’en rendre compte. Par exemple Marc Saint-Germain, dans son livre Lesgardiens dusilence paru en 2014. Je l’ai rencontré à Paris lors d’un repas ufologique à La Défense. Je l’ai trouvé très sympathique et de bonne foi, mais je reste très réservé sur sa présentation des choses. Il cite même un autre chercheur, Chuck Wade, qui aurait recensé sept sites de crashes ! (Page 87). Et il cite aussi le témoignage du lieutenant-colonel Richard French, apparu en 2012 dans le Huffington Post, qui « révèle » encore une autre version de Roswell : deux soucoupes, dont l’une au moins aurait été abattue par un avion expérimental aux essais à White Sands, avec une arme à « pulsations électroniques ! (Page 104). Remarquons que ce lt-col. French révèle également qu’il avait fait du « debunking » des ovnis à l’époque de « Blue Book » …
Là, je trouve que ça tourne un peu à la science-fiction, à la manière de Stargate, et je préfère arrêter mes commentaires.
Pour faire suite à l’article de Gildas Bourdais je voulais vous faire découvrir un livre qui devrait sortir prochainement. Vous pouvez dès à présent en faire la précommande, sortie prévue en Mai 2017. Atlantes-ÉDITIONS.
Jean-Louis Lagneau
Vous pensiez peut-être tout savoir de ce qui était accessible autour de l’incident Roswell. Détrompez-vous. Les auteurs/enquêteurs Donald Schmitt et Thomas Carey ont fouillé méticuleusement une nouvelle couche récemment exhumée de cet épisode de contact extraterrestre vieux de près de soixante-dix ans. Ce livre est formé de récits à cœur ouvert, rapportés à-travers les yeux d’enfants dont les familles et les existences ont été assujetties d’une façon si impitoyable qu’on peine à se la représenter. Un grand nombre des parents qui étaient présents lors de cet incident de portée historique sont décédés à ce jour. Leurs enfants déclarent cependant qu’ils ne peuvent taire ce qu’ils savent, ni ce par quoi leurs familles et eux-mêmes ont eu à passer pour survivre à cela. Ces enfants divulguent à présent la vérité sur ce qu’il en fut de vivre entre quatre murs sous la peur des pressions gouvernementales du fait de « ce qu’ils savaient », sur les mystères irrésolus, l’étrange disparition du fils d’un témoin clé, un nouvel indice sur l’infirmière qui est présumée avoir assisté à l’autopsie interrompue d’un extraterrestre à l’hôpital de la base de Roswell, sur d’autres récits inédits, et enfin sur les traumatismes déchirants que ces évènements ont infligé à leurs familles pendant plusieurs décennies, et dont ils portent le fardeau jusqu’à aujourd’hui. À la lecture de ce recueil unique de récits poignants, vous apprendrez comment, dans plusieurs cas, l’incident historique a marqué tragiquement les enfants et les familles qui eurent à subir soixante-dix ans de peur, intimidation et dissimulation. Ce livre offre un message retentissant à-travers les tragédies personnelles, éclairées de moments plus légers, dans lesquelles des adolescents ordinaires réagissent à une histoire de crash de vaisseau spatial qui changea à jamais la petite ville de Roswell, au Nouveau-Mexique. Vous saurez pourquoi les enfants de Roswell ont éprouvé l’obligation de s’exprimer ouvertement sur les ravages persistants des évènements survenus il y a près de soixante-dix ans, et pourquoi ils ont estimé indispensable que nous finissions tous par savoir ce qui s’est passé. Ce livre n’est pas consacré exclusivement à l’un des cas ufologiques les plus fameux. Toutefois, la chronologie des évènements est importante si l’on tient à faire les liens avec des secrets étroitement gardés de longue date, et que Schmitt et Carey nous rapportent de main de maître en associant des tranches de vie contemporaines et le passé historique.
Ces évènements, qui eurent lieu à l’intérieur et à la périphérie de la ville de Roswell au début de Juillet 1947, sont devenus emblématiques de l’irruption de la question extraterrestre pour des millions de gens à-travers le monde. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les choses se sont passées ainsi, mais l’une d’elles s’impose aux autres : Les médias autorisés ont fait leur travail, aussi bien que possible, compte tenu des circonstances de l’époque. La façon dont la presse a couvert l’évènement joua un rôle clé qui détermina la manière dont les gens directement impliqués furent impactés, comme vous allez le voir. À douze heures, le 8 Juillet 1947, l’officier aux relations publiques de la Base Aérienne Militaire de Roswell émit un communiqué de presse annonçant qu’une « épave de soucoupe volante » avait été récupérée, et un article paru en première page dans l’édition du soir du Roswell Daily Record. Les agences de presse s’emparèrent de l’histoire, et des articles surgirent dès le lendemain dans de nombreux journaux partout dans le monde.
C’était bien sûr une nouvelle énorme et vertigineuse, et des reporters fonçaient déjà vers Roswell pour couvrir l’évènement, interviewer les témoins, examiner et photographier les preuves du crash de vaisseau spatial, en d’autres termes pour faire leur travail. Les reporters n’arrivèrent jamais à destination. Le commandant de la Huitième Air Force, le général Roger Ramey, très certainement par ordre du Président Truman, organisa une conférence de presse à Fort Worth, au Texas, à seize heures le même jour, dans laquelle il rendit compte de la récupération d’un ballon météo de type Rawin. Les reporters firent demi-tour, les interviews avec les témoins en grand nombre furent annulées. La « dissimulation ovni » avait commencé sans qu’on y prête gare. Si le président et l’Army Air Force n’avaient pas réagi si promptement, les reporters seraient arrivés à Roswell, les témoins auraient été interviewés, on aurait soumis les preuves à examen, et le monde aurait peut-être bien pris connaissance de la présence extraterrestre au milieu de nous en 1947. La question principale qui se pose à un journaliste est toujours de savoir ce qui est arrivé et pourquoi. Ce livre met en relief une question plus fondamentale, à savoir que le phénomène ovni/extraterrestre constitue en vérité une part significative d’une machination nourrie de mensonge, de tromperie et fraude, qui domine le monde d’aujourd’hui. Les gens suffisamment courageux pour affronter cela jouent un rôle crucial pour le journaliste dans sa quête de réponses sur de telles questions. Leur conduite nous fait grandement avancer dans cette direction. L’histoire de Roswell refit surface quand le Major Jesse Marcel Jr., chef du renseignement dans l’unité militaire américaine la plus prestigieuse en 1947 se confia à des enquêteurs en 1978, et le reste a fait l’histoire. Une petite ville du Nouveau-Mexique devint le site de l’incident ufologique le plus connu dans le monde. Vous allez apprendre dans ce livre comment et pourquoi Jesse Marcel Jr. devint un tel combattant pour la vérité, un « officier et gentleman », et pourquoi lui et son père ont courageusement rompu le secret pour réfuter la version officielle du ballon météo, en dépit des peurs de représailles de la part du gouvernement. Malgré deux explications supplémentaires de la part de l’Air Force pour rendre compte de l’incident Roswell, l’explication extraterrestre demeure solidement fondée sur des centaines de témoins directs et indirects. Donald Schmitt et Thomas Carey sont peut-être la seule paire d’enquêteurs à avoir conduit des interviews d’un tel niveau de profondeur. Leur best-seller Witness To Roswell fait place maintenant aux Enfants de Roswell pour ce que le célèbre animateur de radio Paul Harvey appellerait « le reste de l’histoire ». (1) NOTE PAUL HARVEY. Il va de soi que Roswell n’est pas la preuve unique qui plaide pour l’explication extraterrestre du phénomène ovni. Une montagne de preuves de ce type ont été accumulées par près de soixante-dix ans de témoignages de citoyens ordinaires. Comment se peut-il, dans ces conditions, que la question ovni ne soit toujours pas résolue ? Il se peut que les souvenirs particulièrement vivaces que nous confient ces membres de famille donneront plus de relief encore à cette sombre interrogation. C’est précisément quand vous croyez que l’argument ne peut être plus convaincant, que l’improbable se produit. Une interview troublante d’une star de la NFL, le grand joueur Tom Brookshier, par Thomas Carey, fait surgir un large éventail d’émotions chez celui qui était un adolescent à Roswell en 1947, à l’évocation de ce dont il fut témoin, qu’il décrit comme l’observation la plus étrange de toute sa vie, ainsi que l’accrochage qu’il eut avec un reporter à propos de la « soucoupe volante ». Depuis le mémorable été 1947, les médias et le gouvernement américain se sont étreints dans un pas de danse sophistiqué autour d’une révélation cruciale dans l’histoire de l’humanité. Les médias furent autorisés à couvrir le phénomène ovni, mais on leur interdit de mettre en cause la dissimulation sous des motifs imposés d’autorité. Vous apprendrez, avec les Enfants de Roswell, comment les familles ont été cruellement affectées par ce silence imposé, cette surdité imposée, et par le contrôle imposé aux médias. Ce pas de danse auquel les médias ont été astreints s’étire jusqu’à ce jour, même si le volume a décru et si la musique n’est plus la même ; quoi qu’il en soit, cette histoire ne s’effacera pas. Quels que soient les accords qui ont pu être passés dans les années quarante et cinquante entre le gouvernement américain, les chaînes télévisées et les grands organes de presse, ce « pacte » est en train de s’éroder. Avant peu, un journal d’actualités défiera le statu quo en posant les bonnes questions aux personnes qu’il faut, aux agences et aux services concernés. C’est la bravoure de gens tels que ceux que vous allez rencontrer ici, à-travers leurs témoignages personnels, qui contribueront à ce qu’un tel évènement arrive enfin. Au long de ma carrière de journaliste de télévision et de présentatrice du journal de CNN, j’ai toujours intéressée par la question ovni, et j’ai pu observer avec intérêt que CNN s’est emparé de cette question plus fréquemment qu’aucune autre chaîne télévisée ou aucun autre réseau d’information par le câble. Le sujet fut couvert principalement par le Larry King Show sur CNN. Pendant vingt-cinq ans, Larry King a reçu sur son plateau des chercheurs et des témoins, parmi lesquels Jesse Marcel Jr. lui-même, pour discuter la question ovni, sans oublier l’émission du 1 er octobre 1994, enregistrée à l’entrée de la zone 51, dans le désert du Nevada. Par ailleurs, les documentaires ufologiques sont omniprésents sur les chaînes du câble, avec des audiences vertigineuses, l’intérêt ne faisant que croître pour savoir ce qui se passe dans notre univers. On continue à écrire des milliers d’articles dans la presse conventionnelle aussi bien que sur internet, des photos et des commentaires font également surface sur les réseaux sociaux avec plus de fréquence. Hollywood continue à piocher dans une mine inépuisable de thèmes à coloration extraterrestre. Les récits qui sont rapportés ici ne sont pas des fictions hollywoodiennes, mais des récits authentiques, confiés dans l’intimité, puis rendus publics par ceux qui ont décidé de révéler comment leurs existences et leurs familles ont été affectées au cours des ans, et jusqu’à aujourd’hui. Il est probable que les gouvernements, partout dans le monde, reconnaîtront la vérité qui se cache derrière le phénomène ovni face à la pression des médias, la demande du public, les preuves omniprésentes, et les témoignages de milliers de personnes, parmi lesquels des pilotes militaires, des hauts-fonctionnaires et des enquêteurs, des passants ordinaires, y compris l’histoire consignée dans ce livre. Ce serait alors la nouvelle la plus sensationnelle de tous les temps : Ce livre, Les Enfants de Roswell : Sept Décennies de Peur, Intimidation et Dissimulation suscitera en vous cette réflexion : Si le secret imposé à l’affaire Roswell s’est prolongé jusqu’à cette génération, au point que l’intimidation ait été pratiquée contre les enfants des témoins, quelle autre information vitale le gouvernement nous a-t-il caché à tous ? C’est là une lecture incontournable, judicieuse, révélatrice pour les esprits curieux, et qui fera vibrer les cordes de l’âme !
Cheryll Jones Journaliste de télévision, Ex-présentatrice du journal de CNN.
Note : Paul Harvey (1918-2009). – Présentateur de radio et télévision très connu aux USA. Animateur vedette sur la chaîne ABC. Sa carrière radiophonique s’étira sur plus de quarante ans (des années cinquante au début des années 90). L’une de ses émissions avait pour bandeau : The Rest of the Story. https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Harvey.
Gildas Bourdais