SOURCE: L’ORNE HEBDO du 31 août 2023, article de Romaric Larue
Une habitante de Bérus (Sarthe) aurait observé dans le ciel, vendredi 18 août, un engin rectangulaire avec deux imposants phares. Pour elle, « ce n’était pas un avion ».
« Ça m’a perturbée, j’y pense tous les jours », martelait-elle encore, quelques jours plus tard.
Dans le Nord-Sarthe, une habitante de Bérus, près d’Alençon, dit avoir observé, vendredi 18 août 2023 en début de soirée, un objet volant non identifié dans le ciel. Pour elle, « ce n’était pas un avion, fuselé » mais « quelque chose » qu’elle n’avait « jamais vu » auparavant.
« J’étais scotchée, je lui ai fait coucou »
Il était 21 h 30, la nuit tombait doucement, quand la retraitée aurait vécu une drôle d’expérience. Elle se trouvait dans son jardin, devant son pavillon, en train de « bricoler ».
« J’enlevais des pissenlits. Tout d’un coup, j’ai levé la tête et j’ai vu arriver un engin au loin. Il volait bas et ne faisait pas de bruit. »
Ce qu’elle décrivait d’abord comme un « ovni » n’était « pas large » et de forme rectangulaire. « Il avait deux gros phares à l’avant, d’une extrême blancheur, qui clignotaient. Et une bande rouge à l’arrière », prétend-elle.
Le phénomène aurait duré quelques minutes.
Il n’allait pas très vite, il glissait dans le ciel. J’étais scotchée, je n’en croyais pas mes yeux. J’avais l’impression que c’était une illumination. J’étais sidérée, je ne savais pas quoi faire. Je lui ai alors fait coucou. Une habitante de Bérus
Un croquis réalisé
Elle a réalisé un croquis de ce qu’elle aurait aperçu. Mais elle n’a pas eu le réflexe d’aller chercher son portable pour prendre une photo.
Pourtant « cartésienne », la Sarthoise était persuadée de ce qu’elle avait vu. « J’étais au bon endroit au bon moment. La science n’explique pas tout, il faut le voir pour le croire. »
À ce sujet, elle n’osait pas encore en parler à son entourage et son voisinage. « J’ai peur d’être prise pour une folle », craignait la retraitée, qui n’a évoqué cet épisode qu’à un ami et à la gendarmerie de Oisseau-le-Petit.
Contactée, la gendarmerie n’a pas souhaité faire de commentaires.
De précédents cas au pays d’Alençon
Ces dernières années, des témoignages similaires d’habitants du pays d’Alençon ont été recensés par le Geipan. Le Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés, créé en 2005 par le Centre national d’études spatiales (CNES) français, est chargé de « collecter, d’analyser sommairement et d’archiver les phénomènes aérospatiaux non identifiés mais aussi d’informer le public à leur sujet », peut-on lire sur la page Wikipédia de l’organisme.
Ainsi, quatre cas ont été remontés dans la région : à Alençon (2014), à Lonrai (2012), à Ancinnes (2017) et à Sougé-le-Ganelon (1974). Après enquête, le Geipan a conclu respectivement à une « forte probabilité de canular ou de non-sincérité du témoin », à une « probable observation du vol d’un aéronef non éclairé », à des « observations de trainées d’avion ». Pour le cas de Sougé-le-Ganelon, l’organisme indique ne pas disposer assez d’informations.
Et si c’était un drone ?
La Bérusienne a alors joint L’Orne hebdo pour savoir si d’autres habitants du pays d’Alençon avaient vu la même chose qu’elle durant la soirée du vendredi 18 août.
Selon elle, l’engi n volait en provenance d’Alençon ou d’Arçonnay et se dirigeait vers Le Mans.
Lundi 28 août en fin de journée, la Sarthoise a adressé un mail à la rédaction dans lequel elle précisait : « Avec le recul, j’ai essayé d’analyser ce que j’ai vu. Je me dis qu’il a été fabriqué par l’homme », estime-t-elle.
« Pour moi, c’est un engin de nouvelle génération, peut-être un drone. »