Le 7 novembre 1990, Montréal (Canada), va vivre un des meilleurs cas Ovnis au monde. Il fera suite à la fameuse vague de 1990 en Europe (note de LDLN: voir la vague du 5 novembre 1990 dans les différents numéros de la revue LDLN).
Le témoignage concordant de dizaines de personnes ayant vu le phénomène viendra crédibiliser encore plus le cas. Durant des années l’enquête commencera à partir des clichés pris par un journaliste photographe du quotidien La Presse, qui a été appelé sur place, M. Marcel Laroche, et qui immortalisera l’OVNI. Comme si la « vie » de l’OVNI, ce soir là, avait commencé au moment où il est entré dans le « nuage »…
Mais encore plus probant est le rapport écrit d’un policier qui s’est retrouvé sur les lieux presque au début de la manifestation. Il s’agit de l’agent françois Lippé. Malheureusement son rapport n’a pas été utilisé comme preuve. Remédions à cette lacune immédiatement. Donc, analysons chronologiquement ce cas. Selon les clients qui sont sur le toit de l’h^tel Hilton-Bonaventure ils voient un immense objet foncé dans le ciel. Selon les témoins, l’objet ressemble à l’objet vu dans le film « Rencontre du 3ième Type ». Donc, nous sommes loin d’une réflexion lumineuse sur un nuage… puisqu’il n’y a PAS de nuages à ce moment là. L’objet se déplace dans un silence absolu de l’édifice de la Bourse vers l’hôtel.
Les témoins avertissent la sécurité de l’hôtel qui avertira à son tour les services de policiers de la ville de Montréal. L’agent François Lippé et plus tard l’agent Robert Masson arrivent sur les lieux et en feront un rapport que je vous décortique ici. Précisons ici que dans son rapport de 5 pages et demie, l’agent Lippé utilise le mot « objet » pas moins de 13 fois. Ici tous les extraits se rapportant au mot « objet »:
1- « NATURE DE L’ÉVÉNEMENT: Objet non identifié… »
2- « …J’ai reçu un appel à 20:07 concernant un objet bizarre… »
3- « … on me mentionna que l’objet… »
4- « …cet objet lumineux était… »
5- « … l’objet lumineux… »
6- « … l’objet peut ressembler… »
7- « … l’objet lumineux avec 7 points… »
8- « … l’objet lumineux… »
9- « … selon la version des témoins, l’objet… »
10- « … moins l’objet était visible… »
11- « … et on pouvait remarquer que l’objet… »
12- « … observé et vu cet objet… »
13- « … que l’objet observé… »
L’agent Lippé reçoit un appel à 20h07: « … Concernant un objet bizarre au-dessus de la piscine extérieur de l’hôtel Hilton de la place Bonaventure… »
L’agent arrive sur les lieux à 20h11. À 22h30 il indiquera: » l’objet n’était plus visible, couvert par les nuages… » Donc un écart de 2h et 19 minutes… SANS NUAGES. Sans oublier qu’avant que l’agent Lippé arrive, l’objet était déjà visible des témoins. Donc encore plus longtemps à la vue de tous. D’ailleurs, justement, l’agent indique dans son rapport: « … l’objet était très visible au début de l’observation car le ciel était clair et dégagé… »
Pour résumé, ce qui ressemble à ce qui a été vu dans le film Rencontre du troisième type a été aperçu plus de 2 heures et demie avant qu’il ne disparaisse dans ce nuage… Ensuite, ce que l’agent Lippé nous apprend dans ce rapport est à la limite inquiétant puisque:
- Il téléphonera à l’aéroport de Dorval qui le référeront à la tour de contrôle.
- Là, on kui dit que « ce ne sont pas les premiers appels sur ce sujet… mais qu’ils n’ont rien à signaler sur leurs radars… »
- Ensuite, il appel la Défense Nationale. Un téléphoniste, qui ne veut pas s’identifier, le réfère à la Police Militaire.
- Il parle à un agent Tardif de la Police Militaire qui l’avise: » qu’il ne peut rien faire dans cette situation, qu’il ne peut le réfèrer à aucune personne et qu’il avisera ses supérieurs… plus tard »
- À 21h30, il rencontre l’agent Morin de la section Enquêtes Fédérales de la GRC (note de LDLN: Gendarmerie Royale du Canada).
- À 21h45, via l’agent Proulx, il demandera les caméras de surveillance de l’hôtel…
- À 21H45, également, arrivé sur place l’agent O’Connor de l’identité pour prises de photos…
Nous sommes en droit à nous poser des questions légitimes face à un cas aussi probant:
- Est-ce que les radars de l’aéroport de Dorval n’ont réellement rien repéré cette nuit-là?
- Pourquoi la Police Militaire ne peut rien faire dans cette situation, n’est-ce pas un cas d’intrusion d’un « appareil inconnu en Terre Canadienne? »
- Que sont devenus les enregistrements des caméras de l’Hôtel pris par l’agent Proulx et où sont-ils maintenant?
- Si ce n’était pas important pourquoi la Section Enquêtes Fédérales c’est rendu sur place?
- Les photos prises de l’agent O’Connor des témoins, où sont-elles et elles ont servies à qui?
Comme conclusions à ce cas plus que probant, et voulant fermer le clapet à ceux qui ont osé affirmer qu’il ne s’agissait « que d’une aurore boréale » ou « d’une réflexion des lumières de l’édifice du 1000 de la Gauchière (en construction à ce moment là) », voici ce qu’indique l’agent Lippé sur son rapport:
« Croyant qu’il pouvait s’agir des faisceaux lumineux qui pourraient parvenir du chantier de construction du 1000 de la Gauchière (Gare STRSM), (RF: Grue illuminée par de gros projecteurs), nous avons fait éteindre ces projecteurs. Après que tout fut éteint, on pouvait encore remarquer deux faisceaux lumineux au même endroit que l’objet observé… »
Ici il faut ajouter que « … selon le rapport signé conjointement par M. Bernard Guénette, alors président d’une petite entreprise de simulation par ordinateur et par M. Richard Foster Haines, brillant spécialiste de l’interaction homme-machine au centre de recherche Nasa-Ames en Californie (…) le négatif des photos prises par le photographe de la Presse, Marcel Laroche, a été digitalisé sur ordinateur au moyen du programme « Perceptics Nu Vision image scanner » (…) On a tiré un graphique de cette photo pour mettre en évidence la densité lumineuse de l’ovale entourant le disque.
« Ce tracé, lit-on dans le rapport, représente le changement de densité optique produit par un objet aérien… Cet objet est si brillant qu’il a saturé le film sur une grande moitié de diamètre » (…) Il est difficile de mettre en doute la crédibilité de Richard Haines, hautement réputé pour sa rigueur intellectuelle et sa compétence, après trente ans d’une carrière fructueuse à la NASA… » (1)
Voilà pourquoi, à mon humble avis, l’OVNI de la Place Bonaventure à Montréal, ce 7 novembre 1990, est un des meilleurs, sinon le meilleur cas Ovni qui existe…
- Résumé de la l’article du journal La Presse du 01/05/1992.
Fait à Québec ce 21 août 2022
Jean Morissette, enquêteur québécois